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- l’assurance maladie des «quatre pattes»Toutous et matous bien couvertsPour éviter les mauvaises surprises, le propriétaire d’un chat ou d’un chien peut contracter une assurance de soins, analogue à une assurance maladie-accidents «humaine»: une prime annuelle, une franchise, une couverture strictement délimitée. Spécialisée dans ce domaine, la vénérable Epona (centenaire l’an prochain) propose des polices allant de 50 fr. à plusieurs centaines de francs par an, selon l’animal et la couverture assurée.Avec quelque 18 000 toutous et 2000 minets assurés, la pratique est plutôt marginale chez les détenteurs d’animaux familiers. Dommage, regrette le Dr Trolliet: «Généraliser un système d’assurance des frais de traitement des animaux de compagnie permettrait de diminuer le coût des primes.» Bien sûr, l’assurance comporte des restrictions et des exclusions — dont les maladies héréditaires, les vaccins, les stérilisations et même les accouchements (ou plutôt «mise bas» dans ce contexte…). Et lorsque les factures sont d’une fréquence et d’une diversification suspectes aux yeux de l’assureur, ce dernier se réserve d’«assainir» la police conclue, c’est-à-dire d’imposer une franchise de 100, 200 ou 300 fr, pour une durée déterminée. Pour le propriétaire assuré, la pilule peut être amère (voir BàS 3/98).En revanche, les affections à répétition – et elles ont tendance à l’être, en particulier lorsqu’il s’agit de problèmes de peau ou de maladies digestives des chiens – sont en principe couvertes sans discussion. Au bout de quelques années, l’économie peut se chiffrer en milliers de francs.Adresses utiles:Epona, (021) 654 31 25.Société des vétérinaires suisse, Dr Charles Trolliet, relations publiques et information,(021) 731 13 13.
Masqués et gantés, le Dr Daniel Gmür et son assistante peuvent commencer l’opération: sur la table, le souffle du patient endormi est paisible. Sa luxation de rotule ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Tant mieux: Topaze n’aime rien mieux que de gambader dans le jardin de son maître, et il a hâte de retrouver l’usage de ses quatre pattes.
Il faut presque y regarder à deux fois: le patient est un chien et le docteur, un vétérinaire. La médecine vétérinaire d...
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