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• Des jeux entre addiction et raisonUne récente étude démontre que 40% des Européens, âgés de 16 à 24 ans, consacrent entre six et quinze heures par semaine aux jeux vidéo, mais certains vont plus loin, ce qui inquiète bon nombre de parents.L’Institut suisse de prévention des toxicomanies (ISPA) qualifie de «cyberdépendante» toute personne passant plus de 35 heures hebdomadaires sur internet ou sur un jeu.Cette «cyberaddiction» présente les mêmes symptômes que d’autres drogues: retrait social, effet de manque, banalisation du problème, etc.S’il n’est pas question d’interdire le web ou les jeux vidéo, qui possèdent certaines qualités intrinsèques, l’ISPA recommande aux parents, dans une brochure qui vient de paraître*, une certaine vigilance et les incite notamment à:dialoguer avec leurs enfants sur les jeux et les réactions qu’ils suscitent;fixer des durées de jeu claires;respecter strictement l’âge minimal, fixé selon le système européen de classification PEGI, dont le pictogramme est clairement visible sur les boîtes (plus d’informations sous www.pegi.info).* Brochure «Cyberaddiction» à télécharger gratuitement sur le site www.ispa.ch ou à commander au 021 321 29 35..Des consoles pour tousAvant de choisir un jeu, encore faut-il savoir à quelle console il est destiné puisqu’il y a peu de compatibilité. A l’heure actuelle, trois géants se partagent le marché des consoles de salon: Sony, avec sa PS3; Microsoft, et sa Xbox360; enfin la Nintendo Wii.D’un point de vue technologique, il y a peu de différences notables entre la Xbox360 et la PS3, si ce n’est la capacité de cette dernière à lire les disques au format BluRay. A part quelques titres, la plupart des jeux en haute définition se déclinent indifféremment sur les deux machines.En revanche, la Nintendo Wii est plus spécifique: avec ses manettes dotées de capteurs sensibles, elle accueille des jeux qui lui sont exclusivement destinés. S’ils sont plus interactifs, ils sont d’une qualité graphique moindre.Du côté des consoles portables, la PSP de Sony se décline désormais en une version «3000», dotée d’un écran très lumineux et d’un micro, alors que la Nintendo DS Lite présentera en 2009 une nouvelle mouture davantage orientée multimédia (lecture de MP3 et surf Internet).