On s’en doute, l’encéphalite spongiforme bovine (ESB) n’arrange guère les affaires des bouchers. Mais plus qu’un désamour soudain du consommateur pour l’entrecôte ou le filet de bœuf, c’est l’augmentation drastique des coûts de traitement des déchets qui vient peser sur leurs épaules. Cette augmentation, conséquence directe de l’interdiction totale des farines animales, est évaluée à 40 millions de francs.

Or, les bouchers n’ont aucune envie de la voir se r...