On l’appelle «sylvaner» en Allemagne ou ailleurs, les Valaisans l’ont baptisé «johannisberg». Il a longtemps paradé comme noble alternative au fendant auprès du grand public. Mais, au cours des trois dernières décennies, sa position s’est affaiblie. C’est que la viticulture valaisanne a fait sortir de leur confidentialité d’autres cépages comme l’arvine ou le savagnin blanc (païen) qui lui font concurrence.

Le johannisberg a néanmoins conservé une place centr...